Avril 2021, au coeur du troisième confinement, dans la grisaille une éclaircie :
Bénédicte Guichardon m’appelle et me propose d’écrire pour sa compagnie, Le bel après-minuit, un texte tout public, transgénérationnel, une petite forme, un monologue d’une vingtaine de minutes pour un acteur, comme un écho à sa dernière création, Le fil.
Il s’agirait de raconter l’histoire d’une transmission, d’un lien, d’une filiation, de ce qui se tisse entre un enfant et sa grand-mère, à travers, le regard, l’écoute, le dialogue et l’observation attentive de chacun de ses gestes dans un vieux métier qui serait lié au fil, aux textiles : tisseuse, gantière, dentellière… ? Bénédicte laisse ouvert pour moi le champ des possibles. Ça me plait, ça me parle !
Nous ne nous connaissons pas et échangeons toutes deux sur nos parcours dans le théâtre et dans la vie. Nous évoquons nos grands-parents, parents, oncles et tantes, ceux qui nous ont soufflé, parfois sans s’en rendre vraiment compte, ce qui nous anime et nous habite aujourd’hui.
Affinités communes, fluidité de notre conversation, je suis heureuse de dire oui à cette nouvelle aventure d’écriture !
Sabine Tamisier
Texte : Sabine Tamisier
Mise en scène : Bénédicte Guichardon
Objets : Bénédicte Guichardon et Odile Stemmelin
Distribution : Nathan Chouchana
Régie : Maxime Tavard
Production : Compagnie Le bel après-minuit
Avec le soutien du Théâtre de Chevilly-Larue – André Malraux, de L’Ecam – Le Kremlin Bicêtre du Théâtre Jean Arp – Clamart